Restitution : rapport final Agen 2032 disponible 

Voté lors du conseil municipal du 23 juin 2025, le rapport final est disponible en téléchargement

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L’étude Agen 2032 assise sur l’actualisation d’Agen 2030 a eu pour perspective d’alimenter le débat public au sens large en prévision de la campagne des municipales de 2026 et en anticipation de la mise en service de la LGV LNSO. 

4 thématiques ont été identifiées :

  • Se déplacer à Agen en 2032
  • Travailler et produire à Agen en 2032
  • Vivre ensemble à Agen 2032
  • Habiter à Agen en 2032

Cette dernière a permis d’associer les agents de l’administration, les élus, la population. Les aspects positifs qui ont été tirés de cette étude ont pour objectif de parvenir à trouver un horizon qui corresponde à une réalité et un besoin. L’étude Agen 2032 doit être désormais validée au regard d’enjeux à venir des services publics.

Il a été proposé au conseil municipal de valider le rapport final loirs de sa séance du 23 juin 2025.

Le terme de cette étude correspond à la fois à la fin du prochain mandat (2026-2032) et à l’arrivée de la LGV Bordeaux-Toulouse sur le territoire. 

Le bureau d’étude Politeia a mené durant 15 mois une large concertation auprès des agents de l’administration, des élus et de la population. 

Un groupe de pilotage pluriel durant toute la démarche a acté les différents points d’étape de la consultation jusqu’à la restitution. 

La démarche a rapidement impliqué réunions publiques préalables d’information descendante et ascendante, des entretiens avec les élus et les agents de l’administration ainsi qu’une plateforme  
mise en ligne pour recueillir toutes les contributions durant l’ensemble de l’étude. 

Suite à la restitution grand public du 11 juin 2025 la finalité de l’étude prospective peut être validée en Conseil. Nous devrons tous, collectivement, utiliser ce rapport dans ce qu’il a de précieux, c’est-à-dire dans l’identification des enjeux majeurs et des priorités des Agenais. Sur ça, le rapport nous envoie un message : accès aux soins, sécurité, emploi. Ce message-là, il faut l’entendre. Et il appartiendra à la prochaine équipe d’y répondre, et aux Agenais, au travers d’elle, de dire quelle réponse ils veulent apporter.

Le rapport dessine également en creux les lignes forces de ce mandat et des précédents : les réalisations qui sont saluées par les Agenais. Par exemple en matière de développement  
économique, qui était un thème prioritaire en 2018 pour 84 % des Agenais. Il l’est aujourd’hui pour 66 %. Cette baisse illustre une satisfaction due en particulier aux efforts menés pour réaliser la  
TAG. 

Ce rapport reconnaît aussi le travail fait en matière d’activités et d’animations culturelles et sportives, avec un taux de satisfaction de près de 70 %, illustré par le label Ville européenne du  
sport 2025 qui consacre ce travail. Ou encore les espaces publics ou verts, les parcs et aires de jeux, avec un taux de satisfaction de 65 %, en premier chef le parc Fallières ou l’avenue Jean Jaurès.  
Le rapport reconnaît également le travail fait sur les écoles, et sur ce que nous reconnaissent les gens, à savoir une attention aux personnes âgées. En cela, il est aussi précieux.

Si l’on rentre un peu plus dans l’exhaustivité, le rapport Agen 2032 identifie trois défis majeurs :

  • Ma modalité de transports pour l’Agglomération.
  • Les conséquences de la gare LGV.
  • L’opportunité économique qu’elle offrira.

1 – Le premier enjeu majeur est celui du choix des modalités de transport pour l’Agglomération de 2026 à 2032. 

Reste-t-on une Agglomération qui est plutôt en retard sur le basculement du tout voiture, ou rattrape-t-on notre retard dans ce domaine ? C’est tout le débat sur la place de la voiture en ville et la montée progressive d’alternatives. Et ce débat va plus loin qu’un choix de véhicule, il annonce le choix que nous aurons à faire pour l’aménagement de notre ville et particulièrement de notre centre-ville. Si l’on ne traite pas d’abord les mobilités, on reste au point mort. 

Si l’on ne change pas de paradigme, on condamne Agen à l’immobilisme et à la torpeur. Une torpeur qu’elle a déjà connue au début du siècle précédent, par immobilisme. On voit bien tous les enjeux que les mobilités ouvrent, et par exemple : comment aménager le centre-ville si on ne fait pas reculer la voiture ? L’espace n’est pas infini et on ne peut pas tout faire, donc il faudra choisir, sans renoncer.

Il y aura un choix collectif à faire entre le développement des transports en commun, les parkings relais aux entrées de ville, et/ou ceux de proximité dans la ville. Le sujet de la voiture individuelle est majeur. La voiture, c’est d’abord un moyen de locomotion d’autonomie et de liberté. C’est parfois une nécessité pour transporter des proches comme ses enfants à la crèche ou à l’école.

Mais la voiture, avec des moteurs thermiques, doit aussi reculer avec, quand c’est possible, des solutions à court ou moyen terme : changement de motorisation, alternative de moyen de locomotion, notamment pour supprimer la 2ème voiture dans un ménage. Il faut apporter le plus grand soin aux mutations autour de la voiture. « No parking no business » oui, mais pas comme en  
1960. Il faut un nouveau parking à la gare et des parkings relais pour éviter que les voitures embolisent nos rues.  
 

Bref, la voiture doit être à sa juste place.

L’Agglomération a délibéré de manière fondatrice sur ses transports. Elle a fait le choix de doubler la mobilité vélo, de proposer une offre de transports en commun repensée avec des lignes qui vont plus loin, plus vite, et des bus plus fréquents, ce qui réside dans un choc de l’offre. Voilà le type de choix qui nous attend.

2 – Le deuxième enjeu majeur est celui des conséquences de l’arrivée de la LGV.

Le rapport montre bien que cela peut être transparent comme une opportunité extraordinaire. On pourrait avoir une gare betteraves, comme c’est le cas de la gare TGV Haute-Picardie, une gare conçue sans penser aux infrastructures qui la relient aux pôles urbains, voire négatif pour le territoire si elle devient un aspirateur à emploi, ce qui conduira à faire d’Agen une ville-dortoir. On pourrait  
aussi, au contraire, et on y travaille, avoir un cercle vertueux autour d’un nouvel écosystème économique pour l’Agglomération. 

3 – Le troisième enjeu majeur est la conséquence du deuxième :

 Agen sera, au choix, un pôle de développement économique ou une ville-dortoir de métropole. Le contexte de cette période-là nous sera imposé : le réchauffement climatique, la mutation des modes de consommation, l’arrivée de la LGV…

Le rapport se termine par trois récits :

  • Un récit Agen résidentielle et ville-dortoir des deux métropoles.
  • Un récit Agen sobre et solidaire.
  • Un récit Agen innovation économique, terre d’initiatives et terre d’entreprises

C’est à partir de cette réalité que nous devons et devrons travailler, avec ce qui est prévisible et ce qui ne l’est pas.

Nous nous situons sur un scenario mixte entre Agen sobre et solidaire et Agen innovation économique, terre d’initiatives et terre d’entreprises.

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Pour aller plus loin : consultez la rubrique “Restitution” du site.

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